Enquête de l'ITSAP sur la pratique de l'élevage

Ci dessous un lien vers un article très intéressant sur les pratiques de l'élevage de reines au sein d'une exploitation apicole.

Même si la pratique n'est pas la même pour de petites et grosses exploitation, bon nombre d'apiculteurs possédant plus de 20 ruches pratiquent leur propre élevage pour maîtriser la génétique.


http://blog-itsap.fr/renouvellement-colonies-reines-pratiques-apiculteurs-francais/

A bientôt pour la saison 2018

Printemps 2017 Episode 1

A l'heure où j'écris ces lignes, le printemps fait une belle incursion avec des temperatures clémentes au-delà des 15 degrés.
Les abeilles en profites pour récolter le pollen de noisetiers sur la fin, le pollen de saules marsault mais surtout le nectar des prunus qui demarrent juste mais en trombe.
Les réserves de nourriture sont à vérifier pour éviter toutes famines.
Ci dessous une photo d'un prunus recouvert d'abeilles.

Pleins de fleurs plus discrètes font le bonheur des abeilles....

Février....le redémarrage ?

La dernière visite des ruches avait eu lieu fin décembre.
Il était temps d'aller voir comment tout le monde se porte et surtout si les réserves dans la ruche sont suffisante pour palier à une reprise de la ponte de la reine.
En effet, avec les jours qui s'allongent et dans la perspective d'avoir des butineuses pour avril, la reine relance sa ponte.
La nourriture nécessaire à la fois pour la reine et pour les jeunes sera composée de miel, et de pollen.

Il faut d'ailleurs repérer en ce moment dans la nature des chatons de saules marsault et de noisetiers qui vont fournir une première source de pollen aux abeilles qui vont aller le chercher dès le rayon de soleil arrivé.

 Si ces composés sont censés se trouver encore dans la ruche en cette saison en plus ou moins grande quantité, c'est ce type de nourriture qu'il faudra apporter. En général les apiculteurs n'apportent pas de miel. Par contre il est possible de donner du candi (sucre glace+eau), du pollen, des protéines....

Cette année j'ai décidé de réaliser mon sirop (en saison) et mon candi. Cela me permets de maîtriser la recette.
J'utilise pour cela le sucre glace BEEFONDANT auquel je rajoute un mélange nommé PROTEINE + de chez ROYAL CARE. C'est un mélange de protéine, acides aminés, vitanmines.
Je brasse le tout au malaxeur et zou, en barquette.
Au passage, merci à ROYAL CARE pour le partage de leurs recettes et conseils par mail ;)

J'ai testé une autre recette avec un mélange de levure de bière (protéine) et de pollen. On voit bien la différence de couleur avec le candi précédent :)

La visite du 18 Février fut alors l'occasion de distribuer aux ruches ces compléments pour aider la population à reprendre une dynamique par la relance de la ponte de la reine.

Un traitement à base de décoction de chêne (nozevit) a été distribué pour lutter contre Noséma Céranaé. Une décoction à base de clou de girofle a été donné à certaines ruches. Le clou de girofle joue le rôle de relance de ponte....allez savoir pourquoi, c'est une recette d'apiculteur chevronné !

La prochaine visite (mi mars je pense), sera alors l'occasion de vérifier la ponte en faisant une visite des cadres, jusqu'à maintenant impossible du fait des températures trop basses.

Janvier 2017.....sous la neige

2017....une nouvelle année apicole qui arrive....

C'est la neige qui s'est invitée sur les ruchers !!!

La météo de ce moment nous interdit toute intervention. Les colonies sont au repos. Les abeilles forment dans la ruche une grappe pour chauffer la reine en son centre. Cette dernière ne reprendra une activité de ponte que fin février ! Les abeilles d'été naîtront alors !

Contre le Varroa, il me reste un traitement à l'acide oxalique par dégouttement mais les températures basses ne m'ont pas permis cette manip. En effet, il s'agit de déposer sur la grappe d'abeille un sirop de sucre tiède avec un pourcentage d'acode oxalique. MAis voilà, l'apiculture est dépendante des conditions météo !

Espérons que la visite de printemps ne donnera pas de mauvaises surprises par le nombre de colonies mortes. En effet, il a été relevé de grosses mortalité des colonies d'abeilles dans le Sud Est de la France. Les ruches sont alors retrouvées vides d'abeilles, sans cadavres dans et devant la ruche. Cette dernière est pleine de réserves. Croisons les doigts !!!!

Le rucher sous la neige

La planche d'envol est sous la neige, il est nécessaire de la dégager !

La ruche fario devient Les Ruchers du May

Cet hivers était consacré à un chantier depuis longtemps en route, refaire une étiquette de pot, plus pro, plus net, plus claire !

C'est chose faite avec l'aide de Fred Leray, et ses talents de graphistes ! Merci encore fred pour ta précieuse aide, tu a su dès le départ trouver le bon design ;)

J'en profite également pour ajouter les éléments d'information que nous impose la réglementation !

Les ruches sont au repos. Plusieurs passages auront été fait au mélange Sirop + Nozevit, afin d'aider la colonie à assainir l'ampoule rectale. En effet, l'abeille accumule des déchets dans son ampoule rectale y compris des germes de la Nosémose. Le Nozevit permet de lutter contre cette maladie. C'est un extrait d'écorce de chêne à diluer avec une petite quantité de sirop liquide à donner aux abeilles pour une prise rapide !!!

Ci dessous une vidéo pour se rendre compte qu'une abeille a besoin de se vider ! C'est assez surprenant. On peut imaginer que si toutes les abeilles font de même dans la ruche, il arrive un moment où des maladies se déclarent !

Fabrication du plateau CLOAKE

Voilà, une bonne journée de pluie pour fabriquer le plateau cloake.
Il sera au format ruchette de 6 cadres pour permettre de disposer d'un volume petit pour un maximum d'abeilles, nécessaires à un élevage correct.
Pour ce faire :
- une planche découpé au format ruchette 6 cadres (25x50 cm),
- évider le centre (içi j'ai laissé une bordure de 5 cm),
- fixer dessous une grille à reine, qui empêchera celle-ci de passer du corps bas au corps haut,
- entourer le plateau de tasseaux, supports de la ruchette du dessus,
- découpe d'une plaque plastique qui va coulisser dans le plateau, au moment de l'orphelinage du corps supérieur !

Place aux photos

 

  

 

Objectif 2017: FAIRE QUELQUES REINES

Alors ça !!!! Je vais avoir encore un peu plus de boulot mais avoir des jeunes reines de moins de 2 ans est la garantie d'une population dynamique, donc moins sensible aux maladies, qui amassent bien du nectar et aussi moins sujette à l'essaimage.

De plus j'ai investie dans quelques nucléis, ce qui permet avec un minimum d'abeilles de permette à une jeune reine née, de faire ses vols de fécondations, commencées à pondre sur ces petits cadres et nous permettent de contrôler cette ponte. Peu d'abeille pour chauffer ce petit espace !

Nucléi en fonctionnement

Pour faire mes reines en 2017, je vais utiliser la méthode Cloake.

Cette méthode a l’énorme avantage de se rapprocher du comportement naturel d’une colonie en phase d’essaimage.

Une fois le greffage effectué, la prise en charge des jeunes larves par les nourrices (apport de gelée royale) se fait dans le corps du dessus, approvisionné en abeilles par le corps du dessous (séparé par une grille à reine empêchant la reine d'y monter). Puis ce même corps du dessus fait office de finisseur ! Allez un schéma vaut mieux qu'un long discours :

Schéma de Gilles Fert

La méthode est décrite sur le site internet:

http://www.varapiloisir.com/spip.php?article185

Récolte du miel d'été

Ca y est la mise en pots est terminée !

C'était pas le plus dur mais ca marque la fin de la saison pour moi avec un sacré ralentissement dans l'activité apicole.

Reste le suivi des colonies avec une surveillance cruciale de la quantité des réserves dans les ruches.
Les cadres de rive (côté de la ruche), doivent être plein de miel (créant aussi une paroi isolante) et les cadres de corps doivent posséder une belle couronne de miel+pollen au dessus du couvain.

Cadre de rive (Source: https://jardinbreton.wordpress.com/category/apiculture/)

Ce pollen sera indispensable pour le redémarrage de la ponte vers Février. En effet, ce pollen est indispensable au  nourrissement des jeunes larves. Sans cet apport, pas de ponte de la reine, pas d'oeuf, pas de population en renouvellement.
Il est possible d'en apporter artificiellement mais la diversité offerte par la nature ne sera jamais égalée !!!

Cadre de corps avec une belle couronne de miel en haut
(Source : https://jardinbreton.wordpress.com/category/apiculture/)

Cette année aura été olpliquée pour bon nombre d'apiculteur.

Les colonies ne sont pas sorties suffisamment en Mai et Juin. Les quantités de nectars rentrées dans la ruche, suffisait tout juste à les nourrir.

Pour ma part, le début de la vrai période de rentrée de nectar en vue de la récolte s'est étalée du 5/10 juillet à Fin juillet.

On va pas se plaindre, les colonies sont en bonne santé, c'est le principal !

Reportages sur France 3

Un post rapide pour un partage !

Des petites vidéos bien sympa autour de l'apiculture:

- le cas de la ville de Besançon qui se veut plus respectueuse des pollinisateurs et des sols en supprimant tout traitement chimique en revenant à des méthodes mécaniques.

- et le cas d'une apicultrice professionnelle qui tente avec ses 250 ruches de s'épanouir au travers de sa reconversion professionnelle....un exemple....peut être...

http://france3-regions.francetvinfo.fr/franche-comte/du-miel-et-des-abeilles-1076251.html

Au mois de d'Août et Septembre

La récolte est terminée depuis la début Août. C'est l'occasion de préparer l'arrière saison et de mettre tout ce petit monde en ordre de marche pour l'hiver. Qu'est ce qui s'est passé et quels sont les travaux actuels !!

Les travaux d’Août et Septembre:

1 - La récolte

La récolte des 2 ruchers s'est faite en partie à l'aide de plateau chasse abeilles. Posés la veille, les abeilles n'arrivent plus à remonter dans la hausse le lendemain matin, et l'apiculteur revient soulever les hausses vident d'abeilles. C'est un confort pour lui et ses avettes.

Le miel est alors extrait dans la foulée, filtré et mis à maturer dans un fût inox.

Ensuite viendra la mise en pot, ultime étape.

A noter que cette année mon ami pêcheur David m'a fait le plaisir de me concocter une nouvelle étiquette personnalisé (dessin) avec sur fond un emblème de notre région Voironnaise...surprise ;


Cette année j'aurais l'honneur de fournir du miel pour un mariage avec un pot personnalisé utilisé comme plan de table !!!!!!

2 -  Le traitement anti-varroa

Une fois la récolte effectuée, il faut démarrer le traitement anti-varroa à l'aide des lanières du GDSA. Elles seront laissées en place 10 à 12 semaines afin qu'un maximum d'abeilles viennent au contact de la molécules et ainsi décimer une grosse partie du varroa. L'idée est de réduire la pression de varroa en entrée d'hiver car sinon, la colonie est assez sensible aux maladie.

3 - Le renouvellement des reines

Malheureusement c'est une réalité dans nos pratiques apicoles modernes, la force d'une colonie est conditionnée directement par la ponte de la reine, donc celle-ci doit être la plus forte possible. On observe au fil des années une diminution de la ponte de la reine et donc un affaiblissement de la colonie.

D'autre part, je possédais jusqu'à maintenant des abeilles hybrides dont je ne connaissais pas la pédigrée. 

Mon choix s'est porté sur la Carnica, car adapté à nos reliefs, et à la caucasienne, pour les mêmes raisons. Reste qques colonies en abeilles noires mais plutôt hybrides, car il est assez difficile de trouver un éleveur sérieux travaillant en abeilles noires de souches. Je tente de me mettre en rapport avec des conservatoires de l'abeilles noires tel que le rucher des Allobroges et le CETA de Savoie. Affaire à suivre !

Ce mois de septembre est donc consacré au changement de 6 reines. 

Voici comment je reçois les reines dans une cagette plastique avec abeilles accompagnatrices qui s'occupent de la reine pendant le transport.

Maintenant vient le contrôle de l'acceptation des ces nouvelles reines dans les ruches receveuses.

4 - Contrôle des réserves

Reste une dernière tâche de ce mois, c'est le contrôle de l'état des réserves en miel des colonies afin qu'elles aient suffisamment de quoi se mettre sous la dent pendant ces long mois d'hiver.

Le but est d'atteindre un poids de réserve d'environ 15 à 20 Kg par ruche. En ce moment, l lierre est en train de démarrer à fleurir, et il s'agit de la dernière miellée permettant aux colonies de compléter leur réserves. Si ce n'est pas le cas, un complément au sirop acheté au magasin apicole sera effectué.

juste pour le plaisir cette photo d'abeilles en rang d'oignon en train de déguster le sirop !

Croisons les doigts et ne baissons pas la garde !!!